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 Posté le: 09 Fév 2008 16:06:49 |
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J'irais pas jusqu'à dire que c'est une tuerie mais il est très bon quand même. J'ai quasi fini le jeu sans trop forcer (mission 18 ou 19 avec Dante je sais plus), le jeu est un peu moins dur que DMC1 en mode normal jusque là, donc c'est le moins dur des Devil may cry, mais tant mieux finalement car on ne se prend pas la tête et il y a largement de quoi s'amuser (surtout que des modes de difficulté supérieurs voire impossibles sont dispos après).
Le gros plus du jeu ce sont les face à face entre Nero et Dante absolument dantesques, avec une mise en scène qui tue (et Dante a pris une classe dans cet épisode O_O Indescriptible, il déborde de charisme, seul hic, il n'est pas du tout raccord avec la personnalité des autres épisodes). Le fait d'avoir deux persos à contrôler est une excellente idée car ils sont bien distincts par leur style et la manière d'aborder chaque monstre et chaque boss est radicalement différente car Nero rend en fait les choses beaucoup plus faciles grâce au Devil bringer (surtout si vous boostez ce dernier à fond).
Dante a beau proposer quatre styles différents, il est très technique à contrôler et est tellement polyvalent, aussi bien par ses armes (il possède trois flingues différents, ainsi qu'une épée, des poings spéciaux et une arme qui jette des espèces de laser alors que Nero ne possède que son fusil rapide, son épée red queen et l'épée de Vergil, Yamato, uniquement lorsqu'il utilise son style démoniaque) que ses styles que le jeu paraît plus dur avec lui. A ce sujet, contrairement à tout ce qui a été dit sur le jeu, je trouve l'idée de faire le jeu en sens inverse avec Dante être excellent car il n'y a aucune incohérence scénaristique (imaginez si on avait pu refaire les niveaux de nero avec Dante, ça aurait été n'importe quoi, comme Vergil dans DMC3 special edition) et le joueur n'est pas frustré, on aborde deux fois le jeu d'une manière différente, et du coup la durée de vie qui n'aurait pu être que de 5 ou 6 heures comme le premier opus (durée qu'il faut sans aller trop vite pour finir la partie avec Nero). De plus, contrairement au premier DMC, on affronte certains boss deux fois, pas trois, ce qui est une bonne chose, et le fait de les aborder avec deux persos différents fait qu'on utilise pas du tout la même stratégie, donc les boss paraissent presque différents.
Un truc qui me surprend c'est que les formes démoniaques ont l'air négligées, il y a tellement de compétences à débloquer pour les épées, les flingues (quelle connerie quand même de faire débloquer au joueur le tir concentré alors qu'il était là par défaut dans le premier DMC -d'ailleurs je l'ai découvert pour la première fois en refaisant le jeu la semaine dernière, j'avais jamais capté qu'il fallait resté appuyer sur carré), les styles, que les formes démoniaques ne sont qu'un plus apportant un surplus de puissance et permettant de récupérer l'énergie. Nero a l'air d'avoir quelques coups spéciaux en forme démoniaque mais apparemment Dante n'en a aucun, à confirmer quand j'aurai fini le jeu, mais c'est un peu décevant.
Graphiquement, les persos sont sublimes (le must c'est Dante avec sa rose lorsqu'il a son arme spéciale  ) mais les ombres sont vraiment laides, surtout dans la jungle (je pensais que les tests disaient des conneries mais c'est bien vrai malheureusement) et le pire c'est que l'ombre de Dante et de Nero ne se confond pas dans l'ombre du décor, elle ressort  Quand à l'eau, elle est assez lamentable pour un jeu next gen, les pas ne s'impriment pas tous dans la neige, franchement je l'avais déjà dit mais le jeu est très largement en-dessous de Uncharted techniquement. De plus les bonus à débloquer ont l'air inexistants à part d'autres niveaux de difficulté et les costumes "Super Dante" et "Super Nero", alors qu'Uncharted propose par exemple les munitions infinies, choisir les flingues qu'on veut à tout moment de la partie, des tonnes de costumes, de making of, de bonus en tous genres (même pas présents dans l'édition collector de DMC4). Par contre le jeu est d'une fluidité incroyable et jamais vue jusque là dans la série, avec en plus une nouveauté, Dante et Nero ont la possibilité de courir si vous achetez l'aptitude (fini les persos qui courent au ralenti).
Le level design est très correct mais l'ambiance est clairement djeunes, et 100% fun, fini l'ambiance angoissante du premier opus, fini les plans super stylés dans les cathédrales, on a quelques rares beaux tableaux dans le jeu, mais le plus clair du temps c'est un peu la routine (des escaliers, des statues, des vitres...).
Niveau musique, on se tape une musique de rock pendant les fights qui est déjà mieux que dans le 3, le reste des compos outre le thème principal assez joli je trouve, est un peu léger (pas au niveau du premier DMC quoi).
Quant au scénar, vu que le premier était un gros nanard et que le 3 était une mauvaise blague, on peut être content de cet épisode qui a quelques dialogues forts sympathiques et une intrigue qui existe et où il y a quand même quelques retournements de situation.
Au final, je préfère le premier DMC pour son ambiance, sa mise en scène et ses boss charismatiques, mais le système de jeu de DMC4 explose tout le reste de la série (et des beat em all, à part God Hand qui reste le maître, le boss), et puis Dante est plus charismatique que jamais dans cet épisode. D'ailleurs c'est marrant de voir Nero et Dante en face car Nero rappelle clairement Dante de DMC3 donc on voit la différence de classe et de charisme.
Dernier point, l'édition collector sur PS3 version française: la boîte métallique est la plus belle boîte de jeu vidéo que j'ai jamais eu, d'une classe folle et le côté compact des boîtiers PS3 lui donne un plus non négligeable. En plus il y a un petit fourreau en plastique pour protéger la boîte métallique. Quand à l'artbook "art of the devil", le papier est d'une très bonne qualité et les artworks sont fabuleux. A part ça le jeu est le même avec un contenu léger je trouve, surtout comparé à l'édition américaine qui dispose d'un making of, d'ost du jeu et de l'anime. Mais on a quand même la plus belle boîte par rapport aux éditions du reste du monde 
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